" l'homme "
L’Homme
Je perçois une silhouette,
Elle me semble parfaite,
Je regarde son visage
Tout me parait trop sage
Jjaz, rempli d’une grâce
Etonnant, ermite d’une autre ère,
Jjaz, sorti de mon monde imaginaire,
Moi, l’ingénue, vous me soumettez
A attendre votre désir de me parler
Venu d’un univers pour moi,inconnu,
Jjaz, énigme des citoyens de la rue,
Homme ordinaire, un brin émouvant ;
Homme solitaire beaucoup trop attachant.
Vision dure mais tellement parlante,
Jjaz , n’ayez crainte, je serai muette,
Votre souffrance non reconnaissante,
Je prends et jamais ne rejette
Cette étrange lumière qui jaillit de vos yeux,
Est le reflet d’un homme voulant être heureux,
Jjaz, votre art vous envahit de beauté,
Pas celle d’une image mais celle de créer
Cet art vous ouvre aux autres, à la vie
Jjaz, vous, homme de l’ombre et de la nuit
Laissez-vous entraîner dans cette frénésie,
Ecoutant votre cœur, guidé par vos envies
Mais pour vous, de mes yeux ardents
Jjaz, j’ai regardé au fil de l’onde,
Dans le feu clair et dans le vent
Où se cachait la splendeur du monde
Si vous m’accompagnez, pour un bout de chemin,
Jjaz, prenez pour tout bagage votre imagination,
Venez vous installer pour un thé au jasmin,
Même s’il n’est que virtuel, gardons-en l’Illusion.
Pour toi Jjaz,